encore une fois, un grand merci à vous pour vos adorables retours concernant ma BD.
Publier cette histoire me tient énormément à cœur et c'est un réel exutoire pour moi, puisque depuis que j'ai partagé tout cela avec vous je me sens nettement mieux, j'ai quasiment réussi à évacuer toute ma rancœur et tout mon malaise vis-à-vis de cette situation.
Maintenant, place à la troisième et dernière partie de mon histoire.
J'ai reçu un coup de massue... Comment pouvait-il me faire cela à 15 jours de la fin de mon contrat ??!! |
Et je peux vous dire que l'envie de pleurer était bien présente pourtant... |
Oui, forcément ça fait court pour s'organiser... |
J'ai aussitôt démarché toutes les pharmacies des alentours dans un rayon de 30 kilomètres à la ronde... |
Si j'avais su que je n'étais pas gardée, j'aurais certainement été prise dans cette pharmacie à 3 minutes de chez moi car la gérante m'a dit qu'ils privilégiaient les gens des alentours proches... |
Oui, alors qu'avec les 3 ans d'emploi d'avenir j'étais sensée passer une formation par an... |
Voilà voilà les ami(e)s.
Je crois que jamais vous ne pourrez vous rendre compte du bien que ça m'a fait de déballer toute cette histoire ici. C'est en grande partie cet évènement qui m'a coupé l'envie de dessiner, de faire vivre ce blog... J'en ai fait des rêves et des cauchemars dans lesquels mon ancien boulot était impliqué et littéralement ça m'a bouffé la vie.
J'ai culpabilisé pendant un moment, mais pas pour les raisons que je croyais.
Non, je n'ai pas remis en doute mes compétences ou ce que j'avais pu faire. Ce qui m'a rongé, ce qui m'a taraudé ces derniers temps, c'est ce que je n'ai pas été capable de leur balancer.
La vérité j'aurais tant voulu la lancer à la face de mon directeur, dire ses quatre vérités à ma collègue imbue d'elle-même... Vider mon sac.
Mais je ne l'ai pas fait pour de nombreuses raisons.
La première ? Je suis lâche. J'ai tendance à être quelqu'un de discret, voire effacé. Hurler sur mon directeur n'était clairement pas ce que j'allais faire. Je suis quelqu'un qui encaisse sans rien dire, et ça, il le savait.
Seconde raison : quand les nouvelles me tombent dessus par surprise j'ai tendance à rester muette, bouche bée, je n'ai aucun répondant. C'est exactement ce qui s'est produit le jour de mon licenciement.
Toutefois, n'allez pas croire que je ne garde que des mauvais souvenirs de mon passage dans cette "entreprise". Non, je ne regrette absolument pas d'y avoir travaillé : j'ai pu acquérir ou confirmer pas mal de compétences, faire de superbes rencontres et élargir mon horizon professionnel.
Tout ce que je regrette, c'est de ne pas avoir été traitée convenablement. Certes, je ne demandais pas un départ en grande pompe avec les honneurs, mais un minimum de décence tout de même... Cinq ans dans une entreprise il me semble que ce n'est pas rien (si ?) ! Juste un petit mot sympa, une petite carte ? Un petit coup à boire ?
Apparemment c'était trop demander. Il est vrai que ça, j'ai eu du mal à le digérer.
À ce jour, j'ai fait une croix sur ma formation de préparatrice en pharmacie (je vais avoir 30 ans demain donc c'est trop vieux pour un apprentissage...), et je cherche ma voie.
J'ai aimé mon travail, mais trouver un équivalent, ce n'est pas gagné.
Par contre, la différence aujourd'hui par rapport à cet été, c'est que j'ai retrouvé le moral : je ne baisserai pas les bras, j'ai encore tellement le temps pour faire ce dont j'ai envie !
Merci encore à tous ceux qui ont lu cette BD, ce résumé de mes 5 ans au boulot, vous m'avez tellement aidée à exorciser tout ça.
Un dernier mot : ALLONS DE L'AVANT !
Je crois que jamais vous ne pourrez vous rendre compte du bien que ça m'a fait de déballer toute cette histoire ici. C'est en grande partie cet évènement qui m'a coupé l'envie de dessiner, de faire vivre ce blog... J'en ai fait des rêves et des cauchemars dans lesquels mon ancien boulot était impliqué et littéralement ça m'a bouffé la vie.
J'ai culpabilisé pendant un moment, mais pas pour les raisons que je croyais.
Non, je n'ai pas remis en doute mes compétences ou ce que j'avais pu faire. Ce qui m'a rongé, ce qui m'a taraudé ces derniers temps, c'est ce que je n'ai pas été capable de leur balancer.
La vérité j'aurais tant voulu la lancer à la face de mon directeur, dire ses quatre vérités à ma collègue imbue d'elle-même... Vider mon sac.
Mais je ne l'ai pas fait pour de nombreuses raisons.
La première ? Je suis lâche. J'ai tendance à être quelqu'un de discret, voire effacé. Hurler sur mon directeur n'était clairement pas ce que j'allais faire. Je suis quelqu'un qui encaisse sans rien dire, et ça, il le savait.
Seconde raison : quand les nouvelles me tombent dessus par surprise j'ai tendance à rester muette, bouche bée, je n'ai aucun répondant. C'est exactement ce qui s'est produit le jour de mon licenciement.
Toutefois, n'allez pas croire que je ne garde que des mauvais souvenirs de mon passage dans cette "entreprise". Non, je ne regrette absolument pas d'y avoir travaillé : j'ai pu acquérir ou confirmer pas mal de compétences, faire de superbes rencontres et élargir mon horizon professionnel.
Tout ce que je regrette, c'est de ne pas avoir été traitée convenablement. Certes, je ne demandais pas un départ en grande pompe avec les honneurs, mais un minimum de décence tout de même... Cinq ans dans une entreprise il me semble que ce n'est pas rien (si ?) ! Juste un petit mot sympa, une petite carte ? Un petit coup à boire ?
Apparemment c'était trop demander. Il est vrai que ça, j'ai eu du mal à le digérer.
À ce jour, j'ai fait une croix sur ma formation de préparatrice en pharmacie (je vais avoir 30 ans demain donc c'est trop vieux pour un apprentissage...), et je cherche ma voie.
J'ai aimé mon travail, mais trouver un équivalent, ce n'est pas gagné.
Par contre, la différence aujourd'hui par rapport à cet été, c'est que j'ai retrouvé le moral : je ne baisserai pas les bras, j'ai encore tellement le temps pour faire ce dont j'ai envie !
Merci encore à tous ceux qui ont lu cette BD, ce résumé de mes 5 ans au boulot, vous m'avez tellement aidée à exorciser tout ça.
Un dernier mot : ALLONS DE L'AVANT !
Bravo Caro!!! Je suis contente que tu te sentes mieux maintenant mais qu'est ce que tu m'as fait pleurer!!!
RépondreSupprimerQuel talent quand même! J'aime tes dessins! Et l'émotion que tu arrives à transmettre avec.